Da Silva, un habitant de la ville côtière de Salvador âgé de 22 ans et partisan de Haddad, a creusé des fouilles et a découvert que la femme dans la vidéo était victime d'un vol qui avait mal tourné et non d'un coup politique, son père entretenu. Quand elle a montré à sa famille que ce poste était une fausse nouvelle - venue du Venezuela, encore - une guerre civile a éclaté, la moitié des membres du groupe la défendant et l’autre moitié prenant le parti de son père. «Notre famille était complètement divisée à cause de cette élection et j'ai donc dû quitter le groupe», dit da Silva, qui reconnaît que sa relation avec son père a toujours été agitée. Son expérience sur la plate-forme n’est pas unique, elle dit: "J'ai beaucoup d'amis qui préféreraient quitter leur groupe familial WhatsApp plutôt que de gérer l'environnement malsain qu'ils créent." Les Brésiliens font partie des principaux utilisateurs mondiaux de médias sociaux, les exposant particulièrement à de fausses informations et à des campagnes d'influence politique en ligne. Les forums de médias sociaux ont remplacé médias traditionnels, contrôlés pendant des décennies en grande partie par un seul conglomérat brésilien, le groupe Globo. La société WhatsApp, détenue par Facebook, en particulier, est devenue le principal véhicule pour les guêtres intestines qui se produisent ailleurs sur Twitter ou Facebook. Le Brésil est le premier marché de WhatsApp, avec plus de la moitié de ses 208 millions d’utilisateurs. Ils se regroupent en familles ou en groupes d’affinité dont les plats sont quotidiens: projets de vacances, match de volley-ball à venir, dîner du jeudi soir. Mais les groupes servent également de jets de propulsion virtuels pour les actualités politiques, réelles et factices. «Le Brésil est en train de composer avec une combinaison très puissante en ce moment», a déclaré Maurício Santoro, politologue à l'Université d'État de Rio de Janeiro. «C’est un mélange de manque de confiance dans les médias traditionnels et d’accès facile à d’autres médias sociaux.» Cette dynamique s'est déroulée dans le contexte dramatique de l'élection présidentielle d'octobre, l'un des votes les plus critiques jamais enregistrés cette année. Jair Bolsonaro, chef d'extrême droite du parti social-libéral et ancien capitaine de l'armée, a remporté le second tour avec 55,1% des suffrages, contre Haddad, candidat substitut du Parti des travailleurs, dont l'ancien dirigeant, Luiz Inácio «Lula» da Silva est en prison pour corruption. Le message de sévérité sur le crime de Bolsonaro a résonné dans un pays où 63 880 personnes ont été assassinées l'année dernière, mais certains de ses discours, notamment l'éloge d'un tortionnaire notoire des deux décennies de régime militaire qui ont pris fin en 1985, ont ébranlé les observateurs de la démocratie brésilienne. La fausse inondation d'informations au cours de la campagne a également suscité des inquiétudes sur le fait que ce n'était pas un combat loyal. Une enquête à la bombe publiée une semaine et demie avant le second tour de Folha de São Paulo, l'un des journaux les plus respectés du Brésil, a révélé qu'un groupe d'entrepreneurs avait payé des influenceurs pour diffuser du contenu anti-Haddad provenant de leurs groupes privés WhatsApp. Le rapport a envoyé des représentants du Parti des travailleurs se rendant au tribunal électoral du pays pour fraude, affirmant que ces actions constituaient des dons de campagne illégaux. Le tribunal a ouvert une enquête, mais aucune décision n'a été prise.
Dans ma grotte - Page 17
-
Le brésil et la désinformation
-
Le succès des avions de chasse russes
Les USA ont expliqué leur embarras par la super-manœuvrabilité du Su-35 qui permet de remporter les affrontements aériens face aux avions furtifs. Dès les premiers essais le Su-35 a franchi la vitesse du son sans postcombustion (seuls les MiG-31 et F-22A Raptor peuvent le faire aujourd'hui). Tout cela grâce à son nouveau moteur. La modernisation du moteur AL-31F pour le Su-35 a débouché sur la conception du moteur de série 117S, dont les performances sont 2-2,7 fois plus élevées par rapport au prédécesseur. Sachant que le Su-35 peut développer une vitesse de 1400 km/h près du sol, 2400 km/h en altitude avec un plafond de 18.000 mètres. A titre de comparaison: la vitesse maximale du chasseur américain F-35 est de seulement 1900 km/h. Le Su-35 possède une cellule améliorée réduisant sa visibilité radar. La principale particularité du Su-35 réside dans ses nouveaux équipements de bord dotés d'un système informatique de contrôle destiné à une liaison fonctionnelle, logique et informatique des ordinateurs de bord dans une système intégré commun. Le système de contrôle d'armement du Su-35 est équipé d'un nouveau radar N035 Irbis capable de détecter des cibles dans un rayon de 400 km. Il permet d'identifier et de suivre jusqu'à 30 cibles aériennes et d'attaquer parallèlement les huit les plus dangereuses parmi elles. Les 12 points d'emport du chasseur permettent d'embarquer jusqu'à 8 tonnes de munitions. En outre, il est prévu d'intégrer sur le Su-35 de nouveaux types d'armes de haute précision air-air et air-sol, y compris de longue portée. Un Su-35 coûtera au ministère russe de la Défense près de 20 millions de dollars. Impossible de trouver un meilleur rapport qualité/prix sur le marché. Le précédent radar Golden Dragon CD-53 à impulsions Doppler n’était efficace que pour ces cibles à terre. Le radar actuel peut fonctionner en air-air avec un mode de recherche naval sur plus de 80 miles nautiques. C’est une performance respectable, mais de nombreux radars modernes offrent des améliorations significatives. Il sera particulièrement critique face au Su-30MKK de la Chine qui est doté d’un radar Phazotron avec des missiles à longue portée. Les F-CK-1C/D ont également été équipés de réservoirs de carburant supplémentaires pour étendre leur autonomie et leur temps de patrouille. L’avion a une structure renforcée pour accueillir des réservoirs et des pylônes d’armements supplémentaires comme des missiles air-air Tien Chien II Sky Sword. L’intégration de missiles Sky Sword II et de bombes Wan Chien guidés par GPS fera du F-CK-1C un véritable chasseur polyvalent. Reste que Taiwan est toujours intéressé par l’achat de F-16 pour augmenter sa flotte moyennant un coût d’environ 4 milliards de dollars pour une commande de 66 F-16 C / D Block 50/52 aux États-Unis. Malheureusement pour Taipei, les États-Unis ont refusé d’approuver la vente de ces armes qui croupissent depuis des années dans les stocks, en raison de l’évolution politique du Kuomintang dans ses relations avec Pékin. Ce refus intervient malgré un traité mutuel qui stipule clairement que les besoins de défense doivent être les seules considérations qui régissent les ventes d’armes à Taiwan. Pour remplacer ses F-14 vieillissants, l’US Navy a demandé à Boeing une extrapolation du F/A-18C/D Hornet à vocation polyvalente. Actuellement déjà en service dans la Navy et l’US Marines Corps, le Super Hornet ressemble fortement au Hornet, quoique ses caractéristiques soient très différentes. Plus long de 25%, une capacité d’emport bien supérieure, une motorisation plus puissante le propulsant à Mach 2,4 (contre Mach 1,8 pour le F-18C) et un rayon d’action accru. En revanche, il ne dispose que de la moitié des équipements électroniques de son homonyme très sophistiqué. De plus, le F/A-18E/F est conçu pour une très grande survivabilité : sur un seul moteur et 40% de sa cellule détruite, il est capable de voler encore et de retourner à sa base ! La différence de cellule par rapport au F/A-18C se voit surtout au niveau des entrées d’air bidimensionnelles à section carrée, et aux karmans de voilure qui adopte une courbe régulière au lieu de la double courbure observable sur le Hornet. De plus, il a été conçu comme un maillon dans le système de défense aérienne soviétique qui veut que tout soit "contrôlé" du sol. Toutefois, il reste un excellent chasseur de défense aérienne locale. La production en série du Mig-29 pour la Russie a cessé en 1992. Celle pour l’export continue toujours de nos jours avec les dernières commandes de l’Algérie, de l’Inde ou du Yémen par exemple. De nombreux autres Mig-29 neufs (mais non acquis par la Russie) ou d’occasion ont aussi trouvé preneur auprès de pays n’ayant pas les moyens d’acheter des exemplaires neufs de dernière génération comme le Pérou, le Bangladesh ou l’Erythrée. Mig-29 Fulcrum A (9.12) : ce monoplace de chasse constitue la version de base du Mig-29 entrée en production en 1982. L’indice "9.12" est celui attribué par Mig et MAPO aux appareils livrés à la Russie. Certains appareils équipés d’un pylone central renforcé étaient capables d’emporter et de larguer des bombes nucléaires. Les choses se gâtent au niveau de l’alimentation de ce jouet radiocommandé. En effet, pour faire fonctionner la voiture radiocommandée Silverlit Exost 360 Tornado, vous devrez intégrer au total 8 piles LR6 pour profiter d’un temps de jeu allant de 20 à 30 minutes. Alors si vous utilisez des piles à usage unique, il est certain que cette voiture téléguidée électrique vous ruinera. Pour ma part, j’utilise des piles rechargeables qui ont l’avantage de proposer la même autonomie, mais surtout qui m’évitent d’avoir à acheter des centaines de piles différentes, ce qui représente donc une économie de taille. Faites donc très attention en choisissant ce modèle car il est effectivement énergivore, mais comme la plupart des modèles de véhicules radiocommandés de ce type. J’ai voulu savoir concrètement de quoi est capable cette voiture radiocommandée présentée comme étant capable d’arpenter tous types de terrains. Il est vrai que la voiture radiocommandée Silverlit Exost 360 Tornado m’a particulièrement intrigué à cause de l’une de ses caractéristiques qui consiste à pouvoir regonfler les pneus. Davantage d'information sur ce vol en Fouga Magister à Beauvais en cliquant sur le site internet de l'organisateur.
-
La grande crise
La grande crise économique s'est déclenchée aux États-Unis le 24 octobre 1929 ("jeudi noir") par le krach boursier de Wall Street et qui se propagea rapidement au reste du monde, et le plongea dans la récession pendant les années 1930. Les profonds bouleversements sociaux et politiques qu'elle engendra favorisèrent l'arrivée au pouvoir en Europe de partis fascistes qui menèrent une politique expansionniste, cause directe de la Seconde Guerre mondiale. Le déclenchement de la crise Malgré la bonne santé affichée par l'économie américaine à la fin des années 1920, les bases de la croissance apparaissaient de plus en plus fragiles en raison de la surproduction industrielle, de la spéculation boursière, de l'endettement généralisé et de la persistance de la crise de l'agriculture. À l'annonce de la baisse des prix et des bénéfices industriels, à la mi-octobre 1929, certains spéculateurs décidèrent de vendre leurs actions pour empocher une plus-value au moment où les cotations boursières de Wall Street (New York) étaient encore à un niveau élevé. Le cours des actions diminua rapidement, entraînant une panique qui culmina le 24 octobre, jour où 16 millions de titres furent proposés à bas prix sur le marché, sans trouver de preneurs. Après un temps d'arrêt, l'effondrement des cours s'étendit à toutes les valeurs et toucha même les symboles de l'industrie américaine. Des centaines de milliers de petits actionnaires se trouvèrent ruinés. Les banques, qui avaient multiplié les crédits depuis plusieurs années, ne purent récupérer leurs fonds auprès des personnes endettées, alors que, dans le même temps, ceux qui avaient de l'argent en dépôt se mirent à le retirer. Ne disposant pas des sommes nécessaires pour les rembourser, beaucoup de banques firent faillite. Ce manque de liquidités entraîna une diminution des investissements industriels et de la consommation de produits manufacturés et agricoles. En trois ans, la plupart des banques américaines fermèrent leurs portes. La crise s'étendit au monde entier lorsque les banques américaines réclamèrent le remboursement de leurs prêts à l'étranger et rapatrièrent les capitaux qu'elles avaient investis. L'Autriche fut la première touchée, avec la faillite de la banque Kreditanstalt. En Allemagne, la faillite de la Danat Bank, en juillet 1931, provoqua l'effondrement du système bancaire. La baisse des prix des produits manufacturés, inégale selon les pays et les secteurs, fut un phénomène général. Elle atteignit environ 30 p. 100 de 1929 et 1932. Dans l'agriculture, déjà en crise depuis une décennie, la baisse atteignit 65 p. 100 pour les prix de gros des denrées agricoles. Conséquence logique de la surproduction des années 1920, la production industrielle et agricole s'effondra. Des stocks entiers de blé sur pied et de voitures invendues furent détruits. Les pays dont la croissance avait été dépendante des investissements étrangers (Allemagne, Pologne) et ceux où le crédit avait explosé (États-Unis, Canada) furent les premiers touchés. Très endetté et ne pouvant rapatrier ses capitaux investis en Allemagne, le Royaume-Uni dut abandonner la référence de l'étalon-or pour sa monnaie qui fut dévaluée de 40 p. 100 en septembre 1931. La chute de la livre sterling provoqua par contrecoup celle d'une trentaine de monnaies qui lui étaient liées (Scandinavie, Portugal, Égypte, etc.). Les flux financiers internationaux étaient totalement désorganisés et le commerce mondial sombra dans le marasme. Le commerce international commença à décliner à partir de 1930 et atteignit son point le plus bas en 1932, les dévaluations monétaires et les mesures protectionnistes prises par les différents gouvernements ne faisant qu'accroître la récession. Restée relativement à l'écart du marasme mondial en raison de sa faible insertion dans le système bancaire international, la France fut touchée par la crise en 1932, à cause de la dévaluation de la livre britannique qui mit à mal la stabilité du franc. La baisse des prix agricoles commencée en 1930 s'accéléra et la chute des exportations provoqua une baisse de la production industrielle. En 1933, le pays comptait déjà 1,5 million de chômeurs. Les mesures prises par les gouvernements radicaux (subventions aux entreprises en difficulté, barrières douanières, encouragement à la baisse de la production agricole) ne purent enrayer la crise, mais compromirent les finances publiques. Sur le plan humain, l'accroissement du chômage, estimé à 30 millions de personnes à la fin de 1932 (sans doute sous-évalué), contre 10 millions trois ans plus tôt, fut l'aspect le plus tragique de la crise. Les ouvriers, mais aussi les employés, en furent les principales victimes. En Allemagne et en France, les classes moyennes (cols blancs, artisans, commerçants, petits industriels) s'appauvrirent et firent chuter la consommation. Le malaise social se répandit dans tous les pays. Au milieu des années 1930, on estimait qu'un cinquième de la population britannique était sous-alimentée. En 1934 eut lieu la plus célèbre des marches contre la faim, qui conduisit les chômeurs de Jarrow, au nord-est de l'Angleterre, à Londres. Aux États-Unis, la sécheresse frappa une partie des régions du Midwest et du Sud-Ouest, et la région devint célèbre sous le nom de Dust Bowl (désert de poussière). La mise en place de politiques dirigistes Aux États-Unis, la crise atteignit son paroxysme au début de 1933, juste après l'élection du démocrate Franklin D. Roosevelt, en novembre 1932. Dans le cadre du New Deal, le nouveau président accrut les interventions de l'État, lança des programmes d'infrastructure pour lutter contre le chômage et relancer la croissance et entreprit d'assainir l'économie. Ces mesures, dont les effets furent immédiats, permirent de restaurer la confiance. Progressivement et par à-coups, la dépression recula, mais c'est l'entrée en guerre des États-Unis, en 1941, qui permit de supprimer totalement la récession. La politique de Roosevelt était directement inspirée des théories de l'économiste anglais Keynes, pour qui l'État avait un rôle régulateur à jouer en cas de défaillance des lois du marché. Une politique de dépenses publiques (distribution sociale, grands travaux) compensant le manque d'investissement du secteur privé et la baisse des pouvoirs d'achat devait permettre un retour de la consommation et de l'emploi. C'est cette orientation qui fut également adoptée en Allemagne et en France. En Allemagne, la crise eut des conséquences politiques dramatiques. Le parti nazi accrut son audience auprès des chômeurs auxquels il promit un retour de la croissance. Parvenu au pouvoir en 1933, Adolf Hitler mena une politique d'industrialisation et de militarisation qui permit le retour à l'équilibre mais entraîna l'Europe dans la guerre. Des régimes de droite apparurent également dans les Balkans. D'autres pays tels que le Royaume-Uni et l'Australie se tournèrent plutôt vers les mouvements politiques de gauche. En France, le gouvernement de Laval mit en place en 1934 une politique de déflation. Il bloqua les salaires des fonctionnaires, mais ces mesures se révélèrent inefficaces et provoquèrent une forte agitation sociale. Cet échec et la crainte d'une montée de l'extrême droite, qui s'était manifestée violemment lors de la manifestation du 6 février 1934, provoquèrent la victoire du Front populaire en 1936. Mais le nouveau gouvernement ne parvint pas à enrayer la crise économique et financière. Touchée plus tardivement que les autres pays par les effets de la crise de 1929, la France n'en était toujours pas sortie lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata.